Sunday, May 2, 2010

La censure nuit à l'image de notre pays - Lettre ouverte au Président de la République

Monsieur le Président de la République,

Par la présente, nous avons l'honneur d'attirer votre attention sur un sujet qui préoccupe un grand nombre de tunisiens.

Depuis son indépendance l'État tunisien a toujours été porteur de progrès par ses politiques en faveur de l'éducation et la formation, par l'incitation ou encore par l'exemplarité. Le domaine de l'Internet n'a pas dérogé à la règle et depuis 1996, l'État tunisien, sous votre Présidence, a développé une politique volontariste de diffusion de l'outil Internet. La création d'une administration de d'Internet et la mise en place de mesures nécessaires ont porté leurs fruits.

En effet, les internautes tunisiens ont été des pionniers dans l'utilisation de cet outil dans différents domaines. Aujourd'hui, ils sont des centaines de milliers à en faire un usage quotidien. Or, les tunisiens sont confrontés de plus en plus à des mesures restrictives, manifestement illégales, de la part des administrations responsables du réseau national. Ces mesures privent les tunisiens d'un espace indispensable à leur épanouissement social, culturel, professionnel, paralysant ainsi l'évolution de notre pays.

Alors que l'année 2010 a été, à votre initiative, déclarée année internationale de la jeunesse, par l'Assemblée Générale des Nations Unies, une partie de la jeunesse tunisienne est aujourd'hui frustrée de ne pas pouvoir accéder à leurs sites Internet favoris. Certains internautes tunisiens qui ont fait le choix de participer au débat public, ont vu leurs espaces personnels d'expression censurés en Tunisie.

Après la multiplication inquiétante de ces décisions arbitraires, et au-delà du tort considérable qu'elle inflige à l'image de notre pays et à sa marche vers le progrès, nous souhaiterions que vous réagissiez face à cette situation; de sorte à ce qu'il n'y ait plus de sites bloqués d'une manière illégale ne reposant sur aucune décision de justice et en totale contradiction avec l'article 8 de la Constitution de notre pays et l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Monsieur le Président de la République, vous avez déjà par le passé décidé la réouverture du site communautaire Facebook après son blocage. Nous vous appelons aujourd'hui à intervenir pour rendre accessible à nouveau les sites illégalement censurés.

Nous vous appelons également à exiger des responsables de l'administration d'Internet de cesser ces pratiques illégales qui paraissent aux yeux des tunisiens, aussi aléatoires qu'incompréhensibles.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de notre parfaite considération.

Wednesday, April 28, 2010

رسالة من نزار الي عمَار : تَزَوَّجْتُكِ أَيَّتُهَا الحُريَّة



وهوَ يَمشي في غَابَةٍ من خَنَاجِرْ ..
أَطلَقوا نارَهُمْ على المُتَنبِّي .
وأراقُوا دماءَ مجنُونِ عَامِرْ .
لو كَتَبْنَا يوماً رسالةَ حُبٍّ ..
شَنَقُونَا على بَيَاض الدَفَاتِرْ
ما بِوُسْع السيَّاف قَطْعُ لساني
فالمَدَى أزْرَقٌ .. وعندي أَظَافِرْ ...


كنتُ الرَجُلَ الأوحدَ في التاريخِ ..
فلا أولادَ .. ولا أحفادَ .. ولا ذُرِيَّهْ
كنتُ أميرَ العِشْقِ ..
وكنتُ أُسَافِرُ يوماً في الأحداقِ الخُضْرِ ..
ويوماً في الأحداقِ العَسَلِيَّهْْ ..
كانَ هناكَ العِطْرُ الأَسودُ .. والأمطارُ الأولى ..
والأَزْهَارُ الوحشيَّهْ ..
كانَ هناكَ عُيُونٌ
كان هناكَ شفَاهٌ مُفْتَرِسَاتٌ كَالأَصْدَافِ البحريَّهْ ..
كانَ هنالكَ سَمَكٌ حَيٌّ تحتَ الإبْطِ ،
وثَمَّةَ رائحةٌ بَحْرِيَّهْ ..
كانَ هناكَ نُهُودٌ تَقْرعُ حَوْلي ..
مثلَ طُبُولٍ إفريقيَّهْ ...


إنّي قِدّيسُ الكَلماتِ ..
وشَيْخُ الطُرُقِ الصُوفيَّهْ ..
وأنا أَغْسِلُ بالمُوسيقَى وَجْهَ المُدُنِ الحَجَريَّهْ
وأنا الرائي .. والمُسْتَكْشِفُ ..
والمسكونُ بنارِ الشِعْر الأبديَّهْ .
كنتُ كمُوسى ..
أَزْرَعُ فوق مياهِ البَحر الأحْمَرِ وَرْداً
كنتُ مَسيحاً قبلَ مجيءِ النَصْرَانِيَّهْ .
كلُّ امْرَأَةٍ أُمْسِكُ يَدَهَا ..


كانَ هُنالِكَ .. ألفُ امرأَةٍ في تاريخي .
إلا أنّي لم أَتزوَّجْ بين نساءِ العَالمِ
إلا الحُرِيَّهْ ...
وأنا الرائي .. والمُسْتَكْشِفُ ..
والمسكونُ بنارِ الشِعْر الأبديَّهْ .
كنتُ كمُوسى ..
أَزْرَعُ فوق مياهِ البَحر الأحْمَرِ وَرْداً
كنتُ مَسيحاً قبلَ مجيءِ النَصْرَانِيَّهْ .
كلُّ امْرَأَةٍ أُمْسِكُ يَدَهَا ..
تُصْبِحُ زَنْبَقَةً مَائيَّهْ ..


كانَ هُنالِكَ .. ألفُ امرأَةٍ في تاريخي .
إلا أنّي لم أَتزوَّجْ بين نساءِ العَالمِ
إلا الحُرِيَّهْ ...



Saturday, June 21, 2008

Thursday, June 19, 2008

Mouldiett :)

http://www.samsoum-us.blogspot.com/2008/06/mouldiett.html

Mouldi Mbarek n'arrête pas de me surprendre, cela me rappelle la pub de Duracell du lapin qui n'arrête pas de battre le tambour :)



[...]Depuis l’avènement du 7 novembre 1987, le dialogue social est une constante nationale qui a permis à notre pays de moderniser son économie, de réussir toutes ses réformes politiques, sans secousse, ni crises ni développement à plusieurs vitesses. Fondé sur un partenariat novateur entre les partenaires sociaux, le dialogue social se nourrit d’une vision exceptionnelle qui a placé l’homme, sa dignité, son bien-être, son identité et sa liberté au cœur d’un projet de civilisation où le développement est pour tous, toutes générations et toutes régions confondues.
[...]
Aujourd’hui, la Tunisie a acquis de nouvelles mœurs politiques, sociales et culturelles où le dialogue, la concertation et la consultation tant à l’échelle régionale, locale que nationale ou internationale, constituent les règles du jeu dans un pays qui a opté pour la démocratie, l’Etat de droit et le respect de l’autre.
[...]
C’est que le projet de civilisation initié par le Président Ben Ali est une œuvre où le dialogue est une option fondamentale pour réapprendre aux hommes, aux femmes, aux jeunes, aux moins jeunes, aux travailleurs, aux patrons, donc à tout un chacun, à se respecter, à s’écouter pour mieux dépasser nos divergences en vue d’édifier tous ensemble un monde plus juste, plus stable et plus prospère.
source

Tuesday, June 17, 2008

Les Victimes de Redeyef [Video 1]

Ces videos repris de Youtube sont accessibles en Tunisie, si vous utilisez ce lien.
Le son est presque inexistant, mais on n'en a pas besoin pour comprendre!!

Monday, June 16, 2008

Youssef Chahine hospitalisé en France après une hémorragie cérébrale

http://www.samsoum-us.blogspot.com/




PARIS (AFP) - Le plus célèbre des cinéastes égyptiens, Youssef Chahine, 82 ans, a été admis d'urgence lundi dans un hôpital de la région parisienne, à la suite d'une hémorragie cérébrale qui l'a plongé dans le coma, a indiqué un membre de sa famille à l'AFP[...]
Source

Saturday, June 14, 2008

Harcèlement des Journalistes de la chaine Alhiwar-attounesi!!

http://www.samsoum-us.blogspot.com/
Communiqué

Gafsa le 13 juin 2008

Les forces de la police ont interdit a fahem boukaddous‚ reporter de la chaîne satellitaire Alhiwar Atounesi‚ de s’introduire qu tribunal de Gafsa pour assister qu procès d’un groupe de jeunes originaires de la ville de Metlawi. Un procès ayant pour cause les protestations qu’a connues le bassin minier a partir du 5 Janvier dernier. Au début les policiers se sont contentes d’injurier‚d’insulter et de menacer le reporter‚ mais pour la suite ils ont utilisé la force physique et l’ont frappé au vue et su des dizaines de citoyens.
Cet acte d’agression fut accompli par Mohamed yousfi‚ un grand responsable dans la police politique. Ainsi le reporter fut éloigne du tribunal. Il est a noter que ce reporter a connu ce genre de harcèlement suite aux succès des reportages qu il a réalisées pour la chaîne Alhiwar‚ reportages ayant pour sujet le large mouvement de protestation souvenu au Bassin minier au sud tunisien. Un mouvement qui a démenti le discours de l’état concernant la réussite de sa politique économique‚ ainsi que l’intérêt porte aux pauvres.
Le responsable est accuse par les activistes de la société civile d’avoir torture a la suite de leur arrestation certains leaders de ce mouvement de protestation a Redayef.
Les journalistes tunisiens connaissent beaucoup d’oppressions de la part de l’état en vue de dissimuler ses attentes aux droits de l’homme citons l’exemple d’arrestation de Hedi Raddawi le reporter de “ Mouatinoun” a la suite d’une interview réalisés avec certains blesses dans les manifestations de Redayef et qui ont été les ables des tires des forces de la police le 6/6/2008.
Il est aussi a signaler la disparition du photographe Mahmoud Raddadi le lundi 9 Juin 2008 après avoir photographie des protestations des miniers a la ville de Redayef.
Ainsi la situation est devenu tellement grave qu’elle représente un danger qui guette la vie des journalistes et reporters ce qui nécessite une vive et sérieuse action de dénonciations.

FAHEM BOUKADDOUS
Correspondant de la chaîne satellitaire
Alhiwar-attounesi


Via TunisNews.net